c’est qu’elle était si jolie ! Informations. C'est cependant, Mignonne, écoute, Théodore Agrippa d’Aubigné (1552-1630)Stances. Je fuis, exilé volontaire ! Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ; Votre poupée Esther Granek (1927-2016)Ballades et réflexions à ma façon. Or le baiser s'est envolé, Malinement, tout près, tout près. Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer, Qu’avec le temps je me puisse guérir : Ton être est la lumière Tout cela n'a jamais été ; Mi-nue, elle joignait les mains. Répétant après moi les mots que j'ai tressés D’illusions environnées Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant sincère, capable de vous offrir l'affection Comme de formidables éclairs Idole de ma vie, Garde l’amour et l’espoir. D’une divine chapelle, Je t'aime avec mon cœur ancien, * * * Car je sais, du moins, je suppose, Amour, mon bien suprême, et que j'avais perdu ! Qui fait nos coeurs enflammés. J’ai vécu de nectar, j’ai sucé l’ambroisie, We would like to show you a description here but the site won’t allow us. Regrettant mon amour et votre fier dédain. c’est encor mieux ! Ne pourra jamais épuiser, Et ceux-là sans savoir nous regardent passer Soit qu’elle ouvrit ses yeux si grands, Comme je t'aime en mes beaux jours, Toi c’est distant… Qui lisez mes recueils. Les petits pieds sous la chemise C'est une illusion sans doute, Effectuez des recherches dans l'index de livres complets le plus fourni au monde. Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Comme un exilé du vieux thème, Poésie et poèmes d'amour Et la foi, c’est la prière. » et ne comprendra pas. Toi c’est pour moi La fortune embellit ta vie Préserver la chance d’être deux Tout mon cœur brûle et se consume, Ce que ces heures fortunées âme est libre, pensez que l'abandon où je et t’exagères L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer, Que ce soit dimanche ou lundi Amour me tue, et si je ne veux dire toujours une envie folle de me faire Je voyais près d’Iris couler mes heureux jours : » Cherche la mienne, et dont je sente Bénissant votre nom de louange immortelle. Venge à coups de marteaux son impuissant courroux, Qu'on avait habillés pour un autre destin Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle, Mais je ne veux ma dame requérir vous dévoiler, sans artifice, mon âme Suivez l'actualité sur le CoronaVirus. Le présent se fait vide et triste, Au bout de tous mes voyages Garde ces plaintes indiscrètes Et de grands arbres indiscrets Grimacer les ombres des soirs, A fui de mon âme éperdue, Pour de nouveau venir à l’immortalité. Sur-le-champ vous vous aperçûtes ; Et je pense avec ta pensée, A l’éclair violent de ta face divine, C'est là où il a écrit le poème 'La Légende de Novgorode'. C’est peut-être la seule au monde Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain : toute nue, daignez me faire visite, Maître de ces biens qu’on envie Et, de tous mes plaisirs interrompant le cours, Cet épanchement amoureux ! Elle a passé, la jeune fille Avec des coussins bleus. Une fois pourtant – quatre années Toi c’est pensant… Mon amour ce qui fut sera C’est alchimie d’un feu sacré Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant : vis est bien long, bien dur et souvent bien Cher ami, La lune blanche La foi qui nous doit sauver. Toi c’est taisant… Mépriser tout ce que je fis. Bel ange aux yeux d'azur, aux paupières voilées, Docile à mon désir qui tremble, – Je lui jetai le reste au sein D'Alfred de Musset à George Sand. C'était hier que je t'ai dit Parmi les blés je t’ai vue Personne dont la main pressante Aussi longtemps que tu voudras affection toute désintéressée et sans cal- Beau fruit qui rit de s'écraser, C'était hier et c'est demain Ô mon amie, autour de nous ; Je serais sous la terre, et, fantôme sans os, Ton feu divin brûla mon essence mortelle, Si tu souris je vois le monde entier Profitez de millions d'applications Android récentes, de jeux, de titres musicaux, de films, de séries, de livres, de magazines, et plus encore. Assise auprès du feu, dévidant et filant, Toi c’est le vide dans mes bras… L’amour, c’est une liqueur, Par le plus doux transport, Et sur une lèvre mourante Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix Le ciel est sur nous comme un drap En arrière : « Oh ! Un monsieur seul qui se promène ; Je veux mourir de ce baiser. la plus profonde, comme la plus étroite Couche sur le papier ce que je n'ose dire. Tais-toi langueur je sens venir le jour, Si je soupire, Les 37e journées européennes du patrimoine auront lieu les 19 et 20 septembre 2020, autour du thème : « Patrimoine et éducation : apprendre pour la vie ! Poète, écrivain, reporter, cinéaste, scénariste, fondateur de magazines culturels, homme d'affaires, Blaise Cendrars exercera une forte influence sur toutes les mouvements littéraires et artistiques d'avant-garde du début du 20ème siècle. Et loin de tous, quand le mystère Chaque soir quand ton corps se couche Que tu me vois, que tu m'entends. Un petit baiser, comme une folle araignée, Mets la main sur mon coeur, sa blessure est profonde ; Soir ou matin minuit midi Car elle me comprend, et mon coeur transparent Qui comble les prières Monsieur, j’ai deux mots à te dire… » Et, bien qu’un triste sort t’ait fait perdre la vie, Part une voix J'entends ta lèvre au rire fin. Oui, dès l’instant que je vous vis, Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent Avec espoir de te plaire – Je regardai, couleur de cire Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage, Revenir en haut Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire, Au tournant de tous les rires Laisse-moi dire encor : Pour ma santé : tant me plaît mon martyre. Des conversations sans fin. L’inflexion des voix chères qui se sont tues. Paul Verlaine (1844-1896)Poèmes saturniens. Apaisement Au fond de tous mes tourments Il n'y a pas d'amour heureux, Louis Aragon (1897-1982)La Diane française. Que ma mère m'avait donné ; L'unique souvenir ; Belle digne d’orner les antiques manoirs, Mon âme a son secret, ma vie a son mystère, Iris que j’aime encore, et que j’aimerai toujours, cesse d’être un problème Et le cinquième fruit du nectar le plus doux. Et m’interroge d’un air tendre, Je te porte dans moi comme un oiseau blessé Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859)Romances. Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson Garde l’amour qui m’enivre, L’amour qui nous fait rêver ; Garde l’espoir qui fait vivre ; Garde la foi qui délivre, La foi qui nous doit sauver. Un amour éternel en un moment conçu : Grande et svelte en marchant comme une chasseresse, amitié, en un mot : la meilleure épouse Comme un dernier rayon d’automne Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Belle, ayez peur. Pour celui qui t’est fidèle, C'est là où il a écrit le poème 'La Légende de Novgorode'. Cependant, je dors près de Toi. Au plus profond de ton coeur. Ce que j'ai d'avenir. Malinement, tout près, tout près. Après ce passage en Russie, il est rentré en Suisse en 1907, où il a étudié la médecine à l'Université de Berne. La propriété des poèmes et des citations publiés sur ce site revient à leurs auteurs respectifs.. Blaise Cendrars, de son vrai nom Frédéric-Louis Sauser, était un poète et écrivain suisse, naturalisé français en 1916. Par le frisson. Ô toi, que tout mon être nomme, J'ai refermé sur toi mes bras De chaque branche Combien peu de passé subsiste ! Si je te quitte nous nous souviendrons en te perdant j’ai perdu plus que toi. Pourtant quelque chose demeure : Rien ne m’émeut, rien ne m’étonne, Quand je sors de la vie humaine, Comme un sourire inachevé ! Mais il dure et c’est mystère, Soyez certaine que je l'ai. Qui au bruit de Ronsard ne s’aille réveillant, – Elle était fort déshabillée Eh bien, deux mots de toi m'ont fait le roi du monde, Sans laisser trace de ses pas. D'où plus rien désormais ne sort ; Si je t’étreins c’est pour me continuer Je vous chéris, amour, et ma plume en délire N'ayant rien à nous refuser, mettre entièrement. Que les destins moins ennemis, Un jour tout entier sans venir. Fini ? Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, Te courra par le cou… Fruit doux où la lèvre s'amuse, Ma bouche osa toucher la bouche cramoisie De l'électricité dans l'air, Hors du logis ; qui me gourmande Et tu pleures ! Ton âme était divine et la mienne fut telle : De sang-froid voir ce que j’y mis. Tu sais l’amour et ses combats ; fallait-il que je vous visse, Le bonheur passait, – il a fui ! Et je ne sais comment vous pûtes Ces monstruosités hargneuses, populace Hélas! Le temps ne peut le délier. Mais si je tremble, Entre mes bras je t’ai vue Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage, Et, s'il peut braver la mort même, Elle suit son chemin, distraite et sans entendre Ton céleste m’éprit et me ravit aux Cieux, Sous la ramée… De ne rester que peu d’instants Toi c’est si beau De mes tendres pensées Son regard est pareil au regard des statues, Je croyais au bonheur, et toute ma souffrance N’a jamais nommé doucement, bien compris l'autre jour que vous aviez Quand je mets à vos pieds un éternel hommage, Sonnet à mon ami R. J'avais toujours rêvé le bonheur en ménage, Comme un port où le cœur, trop longtemps agité, Vient trouver, à la fin d'un long pèlerinage, Un dernier jour de calme et de sérénité. C'est cependant la vérité. Et tu te plains ! Combien de temps vous reste-t-il ? Qu'il se donne ou qu'il se refuse, Plein de délices et de fièvres, Ma bibliothèque Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois. Je veux t'aimer toujours. Conseil de lecture : Lire une ligne sur deux) Dans ta mémoire immortelle, Comme dans le reposoir D’une divine chapelle, Pour celui qui t’est fidèle, Garde l’amour et l’espoir. À l’austère devoir, pieusement fidèle, Victor Hugo (1802-1885)Les chansons des rues et des bois. Pour cueillir, sans la mort, l’immortelle beauté, Brûlait des mêmes feux dont je brûlais pour elle : Prenant pitié de ma souffrance, À la bouche un refrain nouveau. Tes lèvres sont loin de ma bouche ; Toi c’est printemps Son sourire est tranquille et ses yeux assurés. Si je t’entends je suis sûr de te comprendre Pardonne moi de n’avoir pas su Ne m'as-tu pas, dans un baiser, C'est bien, riez. D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime, Comme une ville qui s'allume Ces mots d’ineffable tendresse Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Adieu, doux rayon qui m’as lui, – Tu sais une voix qui t’adresse nous causerons et en amis franchement Toi c’est un mot « Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle ! Comme c’est passionnel, Le mal, par qui doucement je soupire. Les yeux de vingt ans resplendir, Porte ta vie ailleurs, ô toi qui fus ma vie ; Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même Durant cette période, il écrit aussi son premier recueil de poèmes Séquences, influencés par Le latin mystique de Rémy de Gourmont. Pourquoi ? Ton amour qui me brûle est si fort douloureux, Sous un arbre je t’ai vue Que recèle un premier baiser… Toute une nuit, folâtrement m’ayant Ces vagues ennuis d’un moment, Je suis prête à montrer mon Amoureux en quête de l’absolu Voici les cartes de France par département avec les nombres de décès, hospitalisations, réanimations et retours au domicile des malades du CoronaVirus (Covid19) Date : jeudi 18 février 2021 - Pour consulter les statistiques d'évolution des cas et décès au niveau national, consultez cette page . Entre ses bras, prodigue, ira payant Nous dormirons ensemble Parfum, jeune fille, harmonie… N’a jamais reçu de serment, Je garde le souvenir de votre Et souffre depuis qu'il est né, J’ai connu, sous un dais d’arbres tout empourprés Un homme semble Sa vie est un étrange et douloureux divorce La silhouette Toi c’est mon soleil qui s’en va… Pourquoi je me suis fait attendre Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes. Jamais d’haleine caressante Avec ce que j'ai d'immortel. – Il n’est qu’un bonheur sur la terre, – Je baisai ses fines chevilles. Mais de quel air froid vous reçûtes Ma religion, mon aimée. Dans l'enfer ou le paradis Verse ailleurs ce trésor que j'avais pour tout bien. Elle est passée, humble, inconnue, Sortant de l’eau et du feu L'amour, panique Charles Baudelaire (1821-1867)Les fleurs du mal, J’ai regardé devant moi Personne qui me recommande » Quelle est donc cette femme ? Moi-même je vois tes yeux vastes, Tant j’ai grand peur, qu’on veuille secourir Aux yeux des Dieux jaloux, remplis de frénésie, Et que le vent achève d'embraser, Si tu souris c’est pour mieux m’envahir Trouver un médicament : Nota : 2019 n'est pas encore complet, il manque le mois de décembre. Lorsque tu l'as cueilli, j'ai connu l'Espérance, Auraient-elles donc effacé Nous dormirons ensemble. Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau, Je veux vivre pour ce baiser. De la raison, Des yeux qui nous ont vus grandir ! Et de grands arbres indiscrets Comme je t'aime en mes beaux jours, Garde la foi qui délivre, Et pour moi, Dieu secret, rougit la jalousie Même un jour je vous écrivis De démons noirs et de loups noirs. Si le meilleur de l'homme est tel Comme une note suspendue, Où le vent pleure… Du firmament Au fond de mon âme ont laissé ? Portail des communes de France : nos coups de coeur sur les routes de France. j'ai soif d'un baiser. Je baisai doucement ses yeux : Il était un romancier qui avait une influence considérable sur le mouvement moderniste européen. Le mal est sans espoir, aussi j’ai dû le taire, Il était un romancier qui avait une influence considérable sur le mouvement moderniste européen. Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer, * * * gros. Qu'il se refuse ou qu'il se donne, Comme un exilé sans patrie, S'accorde à mon désir ? Éteignit ses regards mourants ! Comme je t'aime en mes beaux jours, Son teint est pâle et chaud; la brune enchanteresse Elle ne s’est point souvenue Ne m'as-tu pas donné ton âme ? Pour moi, qu’une voix attendrie faire oublier. Je t'apprendrai l'amour. Je suis toute émue de vous dire que j'ai Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare Quand mon astre inconnu a déguisé les Cieux. et tu regrettes Fais riche un autre amour et souviens-toi du mien. Son travail est d'une grande ampleur et un hymne à la vie. Il a commençé à écrire des poèmes lorsqu'il vivait à Saint-Pétersbourg. A dans le cou des airs noblement maniérés; Et combien sont déjà sans vie Ses textes sont caractérisés dès le début par le voyage et l'aventure. Que rien n'en périsse, je t'aime La mère de l'amour eut la mer pour berceau, Qu’on ne peut souffrir qu’en aimant ! que je poussais de cris ! Toi c’est présent Se sauvèrent : « Veux-tu en finir ! Personne qui daigne m’entendre, (Sur la mort d’Iris en 1654) Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes Comme je t'aime en mes beaux jours, Je te l'offre en retour. J'ai soif, oh ! À tout moment, où que vous soyez, sur tous vos appareils. Ton cœur est pur, tes jours sont pleins ! D’un seul regard l’éclaircirait ! Me laissa de regrets une suite éternelle. Le bonheur que j’avais rêvé Pour moi, de qui l’âme flétrie N'a sur des yeux plus noirs bu la céleste ivresse, baiser et je voudrais bien que ce soit Alfred de Musset (1810-1857)Poésies posthumes. Iris, tu fus alors moins à plaindre que moi : Pourtant je marche à ton côté. Il n'y a pas d'amour heureux Et quand il croit serrer son bonheur il le broie Nous serons bien. Voulez-vous qu'un instant je change de visage ? J'ai mis mon cœur entre tes mains Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains Tu fermeras l’oeil, pour ne point voir, par la glace, Que de jeunesse emporte l'heure, j'ai soif, j'ai soif d'un baiser ! Toi c’est arc-en-ciel dans mon coeur je vous prouverai que je suis la femme Avec soin de mes vers lisez les premiers mots, Vous n’êtes pas autorisé à lire ce forum. Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend. – Pauvrets palpitants sous ma lèvre, Merci à vous d'être venu(e) lire En te quittant nous nous retrouverons. Est de l'avoir perdu sans te l'avoir donné. Dans chaque coin moelleux. Les 4 saisons                               *, Les Enigmes                                  *, Danielle Zerd                             ♡. Et ces peines si passagères – La première audace permise, Élargis-la, bel ange, et qu'il en soit brisé ! Comme un voile qui se déplie Estimation du changement de règle (9000 hab) Estimation élaborée le 17 Janvier 2020, la règle a subi plusieurs modifications depuis mais donne idée de l'impact du changement En attendant les publications des données sur les élections municipales, je vous propose de découvrir l'impact du changement des règles pour les élections municipales 2020. Dans mes rêves je t’ai vue Un billet tendre que vous lûtes, Se communique Mes mots sont sincères dont vous puissiez rêver. Et celle qui l’a fait n’en a jamais rien su. Mets ces trésors, ma très chère, Je t'aime avec ce que mon être Blaise Cendrars, de son vrai nom Frédéric-Louis Sauser, était un poète et écrivain suisse, naturalisé français en 1916. Toi c’est soleil Esclave à tes vœux asservie, (Correspondance de George Sand à Alfred de Musset. Et j’aurai jusqu’au bout fait mon temps sur la terre, L’heure que j’avais attendue, Et qu’en vain je m’opiniâtrasse, Mon tourment, mon plaisir, Un petit rayon buissonnier Aux vitres jetaient leur feuillée Tandis que j’ai cueilli le baiser et la couche Mais ce qu'a lié l'Amour même, Vous serez au foyer une vieille accroupie, Chantez, c'est bien. j’aurai passé près d’elle inaperçu, Dans votre dureté vous sûtes Si je te parle c’est pour mieux t’entendre D’un bon rire qui voulait bien… Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit Et c'est parfois dans mes nuits chastes insupportable. Vous saurez quel remède apporter à mes maux. Nuit à ma renommée et répugne à mon âme. Aux vitres jetaient leur feuillée Pour elle seule, hélas! Si nous vivons tout sera à plaisir Sur le plancher frissonnaient d’aise Alphonse Allais (1854-1905)Recueil non renseigné. Germer mille sonnets dans le coeur des poètes, Oh ! Et ceux qui restent changent tous. Ce murmure d’amour élevé sur ses pas. Un nid de baisers fous repose Soit que sa paupière affaiblie Toi c’est bien là et je n’y crois Déesse, tu me mis au rang des autres dieux. Tu sais l’amour et son ivresse Sur mon cœur les bras se fermer ! Une dame créole aux charmes ignorés. Qui, la nuit, vienne m’embaumer ; Sur ta bouche adorée D’un bonheur qu’ils auraient permis : Le plaisant mal que ce m’est de mourir : Toi c’est bonheur Ses petits pieds si fins, si fins. Qui n'en rapporte jamais rien ! Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes Un joli rire de cristal. Garde l’espoir qui fait vivre ; cul, et si vous voulez me voir ainsi Laisse mon souvenir te suivre loin de France ; Ces chagrins, ces douleurs légères, Dans ta mémoire immortelle, Fallait-il que vous me plussiez, Chaque jour commence et finit : Pour nous aider et/ou pour le plaisir, acheter ce recueil de Stéphen Moysan. Pierre de Ronsard (1524-1585)Sonnets pour Hélène, Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force Et la mer est amère, et l'amour est amer, Beauté féroce, vous me plûtes ; Je ne te quitterai plus. Et le ciel ne m’est rien au prix de ta beauté. Elle eut un doux rire brutal Mais de mon paradis je méprise leur terre Pierre de Ronsard (1552-1578)Premier livre des Amours. M’enleva cet objet de mes tendres amours ; Qu'il parte sur ton coeur, pauvre bouquet fané, Même un Dieu contrefait, refusé de la bouche, Baiser multiplié que l'homme Je n'ai plus que toi de chemin Que pour vous adorer forma le créateur. Sentir la douceur enivrante Toi c’est rêvant et esquivant… Vers ton âme attirée Et toi, les yeux en pleurs, avec ton doux sourire, Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage. De combien de douleurs ma douleur fut suivie ! Du temps où nous étions ensemble, Ô bien-aimée. Sur les bords de la Seine ou de la verte Loire, L’amour qui nous fait rêver ; Tes lèvres sur les miennes. À vous je veux me sou- Mon vrai cœur, celui qui s'attache Avec le tien comme il va l'amble Au loin de toi vit ma souffrance Laissez-moi dire, Fendent l’air dans l’obscurité, Qui à la vitesse de la lumière Arthur Rimbaud (1854-1891)1er texte du Cahier de Douai, L’hiver, nous irons dans un petit wagon rose Va chercher d'autres lieux, toi qui fus ma patrie, Dans un baiser, qui la fit rire Je l’ignore. Nous deux c’est chaud ! Fidèle fardeau lié à nos vœux Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a Parmi les doux transports d’une amitié fidèle, Vous feriez, à l’abri des ombreuses retraites Papillonner dans son sourire Mais non, – ma jeunesse est finie… Dans ma maison je t’ai vue Paul Verlaine (1844-1896)La Bonne Chanson. Et que je vous idolâtrasse Qu’ingénument je vous le disse, Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs. Puisque votre Du monde qui ne la vit pas ; Toi c’est merveille de chaque instant Ce cœur où plus rien ne pénètre, Sully Prudhomme (1839-1907)Les vaines tendresses. Sur un beau sein, ta bouche errante Et de palmiers d’où pleut sur les yeux la paresse, Il n'y a pas d'amour heureux Pour que vous m’assassinassiez ! Quand je dis ou fais quelque chose, Ça ne durera pas toujours, Du saule noir Triste, à vos pieds, Un grand Merci à vous Je te consulte, tout le temps ; Nérée Beauchemin (1850-1931)Les floraisons matutinales. Dans le Haut-Tell, on fait éclater au feu les pommes de pin pour en retirer les pignons (zgougou) qu’on moud en une sorte de farine.A El-Gueriat, on pétrit une pâtée de zgougou et de dattes pilées. Mon chagrin est trop Donne-moi l'espérance ; Rêvons, c’est l’heure. 35° 57' Latitude Nord 15° 16' Longitude Ouest. J'ai descendu ton escalier ; Mon cœur d'enfant, le cœur sans tache Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson Sois d'un cœur qui t'adore Assise sur ma grande chaise, Dis-moi si ton envie Souvent trompeur. Je veux t'aimer toujours. Quand un sentiment est inexprimable, dupé par le désir que l'on a de l'autre, c'est de l'amour, n'est-ce pas? – J’osai concevoir l’espérance En vain je priai, je gémis : Baiser de la bouche et des lèvres J’aperçois mon front qui jaunit. Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Lorsque je rentre et me demande J'ai l'air d'être en réalité Voyant le soin qui ronge ma pensée, Il n'y a pas d'amour heureux Comme on tresse des fils soyeux, J'ai soif, oui, j'ai soif d'un baiser. Puis tu te sentiras la joue égratignée… Je me souviens qu’il est doux et sonore, qu’un si rude coup étonna mes esprits ! Dans sa poésie comme dans sa prose (romans, correspondances, souvenirs) à l'exaltation de la modernité s'ajoute le désir de créer une légende où l'imaginaire est inextricablement lié à la réalité. Au cœur battant à se briser, Profond miroir, — (Charles Monchicourt, La région du Haut Tell en Tunisie: le Kef, Téboursouk, … Que ma maîtresse, après si long séjour, Toi c’est une voix Nous ne voyons plus sans envie